Par les chemins de Sambre- Avesnois- Thiérache
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Par les chemins de Sambre- Avesnois- Thiérache
Petite ballade en famille improvisée et visite d'un blockhaus de la ligne Maginot ouvert au public ce matin. Nos sommes à Solre le Château, à quelques kilomètres de la frontière belge.
C'est ici qu'une partie de la 7PZ de Rommel est rentée en France.
C'est une fortification de faible dimension mais il faut compter 3/4h-1h de visite avec les guides.
Difficile d'imaginer les pauvres gars à l'intérieur de ces blocs en mai 40 et se retrouvant seuls pour tenter d'empêcher l'invasion,les troupes de soutien intermédiaires avaient reçu l'ordre de monter en Belgique.
je vous mets le lien et quelques photos
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... xS6a6hwQ9p
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Re: Visite du bloc du Trieu du Chêneau (prolongement Maginot
Témoignage émouvant et plein de patriotisme
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Re: Visite du bloc du Trieu du Chêneau (prolongement Maginot
Ils ont fait un gros travail de remise en état et de recherche.
La prochaine fois on sort avec vous, on devait visiter le fort de Cerfontaine avec les jeunes de la Nervie ce jour mais on s'est projeté dans le Sud-Ouest.
La prochaine fois on sort avec vous, on devait visiter le fort de Cerfontaine avec les jeunes de la Nervie ce jour mais on s'est projeté dans le Sud-Ouest.
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Re: Visite du bloc du Trieu du Chêneau (prolongement Maginot
Oui,j'ai entendu parlé de l'ouverture du fort de Cerfontaire aujourd'hui. D'ailleurs des gens de la Nervie(présent à La Neuville le 15 juin dernier) étaient là hier avec leur moto.
Ah oui,ça serait sympa de vous joindre à nous en marmon,le convoi commence à prendre forme avec les 2 TP3 et la Jeep.
On en a profité pour aller voir sur place d'autres blocs à à l'abandon ayant servi également à la défense du secteur et passage au surplus Army stock
Ci-joint un "copier-coller" avec l'histoire du Lieutenant Pinchon (voir lettre ci-dessus en photo)
Ce Lieutenant occupait avec ses hommes le bloc des garennes en deuxième ligne(quelques kilomètres en arrière du bloc du Trieu du Chêneau)
À la mi-mai 1940, la situation est décisive pour l’armée française. Le journal Le Petit Parisien écrit : « Nos troupes doivent tenir coûte que coûte. Le sort de la patrie dépend de la bataille gigantesque commencée hier matin dans la région de Maubeuge. » Une première ligne des forteresses vient de céder devant l’avancée allemande. À Solre-le-Château, les défenseurs de la seconde ligne opposent une résistance farouche aux panzers du général Rommel. Leur commandant, le lieutenant Pinchon, est un jeune officier de 30 ans. Il combat en première ligne dans le blockhaus des Garennes. Ses compagnons s’appellent Baivier, Menger, Cougneau, Bachelet, Vasseur.Ils ont à peine 20 ans. Ils connaissent la consigne donnée aux derniers défenseurs : « Tenir ou mourir ». Ils en ont fait leur devise.
Cela fait plusieurs mois qu’ils se préparent à cette bataille. « En 1939 Robert m’avait envoyé un courrier » se souvient Amélie (aujourd’hui âgée de 93 ans), la jeune épouse du soldat Baivier. « Il avait déjà son affectation dans sa poche. Il m’avait écrit : Si la guerre est déclarée, tu me retrouveras, au block des Garennes, à côté de Solre. Dès la nouvelle, j’ai pris mon vélo et, effectivement, je l’ai retrouvé là. »
Durant ces quelques mois de la « drôle de guerre », Amélie va effectuer, presque chaque jour, le trajet de 10 km à vélo qui sépare Solre de Sains-du-Nord, la ville où elle demeure. Parfois c’est son mari qui vient lui rendre visite. « Le lieutenant Pinchon venait en automobile à la maison pour amener Robert, poursuit Amélie. Il n’y avait pratiquement que lui à en avoir une, dans le coin. Il était très décontracté, plaisantait volontiers. Il ne s’asseyait jamais sur une chaise mais sur un coin de la table. Robert et lui restaient là une demi-heure, puis repartaient, tous les deux. »
La dernière visite, est différente. « C’était deux jours avant qu’il ne soit tué », témoigne Amélie. « Il était très agité. J’ai su, plus tard, que lorsqu’il est reparti, il est dit à ses copains : je suis venu dire adieu à mes parents et à ma femme ». Marcel Pinchon, non plus, ne se fait guère d’illusions. Quelques jours auparavant, il était revenu à Mons-en-Barœul, dire au revoir aux siens. Au moment de prendre le train pour Maubeuge, il avait confié à sa soeur : « C’est la dernière fois que je viens en permission. »
À l’aube de ce 17 mai 1940, Marcel prépare ses hommes au combat : « Nous combattrons jusqu’au bout », leur annonce-t-il. « Toutefois, si certains veulent partir, ils peuvent le faire pendant qu’il en est encore temps. » Personne n’a quitté son poste. Le blockhaus des Garennes opposera une résistance héroïque à l’avancée allemande jusqu’à la fin. Il sera détruit par un obus et, seuls, le sergent Bachelet et le soldat Vasseur, grièvement blessés survivront.
Marcel, sur la petite table en fer du block des Garennes avait écrit, une heure auparavant, un texte qui, plus tard, sera lu dans les écoles : « À mes chers parents, frères et soeurs, à tous mes amis. Si je ne dois plus vous revoir, sachez que tous, je vous ai beaucoup aimés. Je suis en paix avec ma conscience. Je mourrai sans haine. J’ai fait mon possible et je suis fier de mes hommes qui partagent entièrement ma volonté de résistance. Je vous embrasse comme je vous aime. Votre Marcel. »
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Re: Visite du bloc du Trieu du Chêneau (prolongement Maginot
Nous sommes aussi allés au fort de Cerfontaine voir les amis de La Nervie pour les soutenir dans leur projet de réhabilitation du fort.
Voila quelques photos
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Re: Visite du bloc du Trieu du Chêneau (prolongement Maginot
Merci Christophe pour ces photos.
J'ai vu qu'ils ouvraient aussi le week-end du 15 septembre,ainsi que la Salmagne, on va surement programmer une petite sortie sur le secteur fortifié de Maubeuge.
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Re: Visite du bloc du Trieu du Chêneau (prolongement Maginot
pour ces partages
Hervé
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Re: Visite du bloc du Trieu du Chêneau (prolongement Maginot)
Une pensée pour tous ces hommes qui auront tenté comme ils le pouvaient et avec les moyens qu'ils avaient d'empêcher l'invasion il y a exactement 80 ans .
(Photo ci-dessous) à Solre le Château à quelques minutes de chez moi
(Photo ci-dessous) à Solre le Château à quelques minutes de chez moi