Dien-Bien-Phu, 7 mai 1954

[Al-1]

En ce jours funeste de la chute de Dien Bien Phu, qui se souvient aujourd'hui des PA au doux noms féminins tel que, Anne-Marie, Béatrice, Gabrielle et les autres qui sont tombés dans l’indifférence de la France. Des milliers de jeunes de toutes races et de confessions sont morts là-bas non pas pour cette France pleurnicharde, mais pour le copain, le frère d'arme, confinement oblige je ne pourrais pas comme l'année passé me recueillir sur la tombe de mon Ami Jean ancien du 3ème REI, rescapé des camps de la mort, mais il est dans mon cœur et dans mes pensées comme tout ceux qui repose dans cette terre indochinoise.
Al-1 le MORE MAJORUM

[Herve54]

Hervé

[azerty]

Non tout le monde n'est pas indifférent aux pages d'histoire de la décolonisation, qui ont provoqué tant de malheureux: Civils et militaires
Faire des commémorations pourrait faire resurgir des convictions conflictuelles, que les nouvelles générations veulent voir apaiser
Et la nature humaine ne commémore pas les défaites. Surtout quand certains de ses chefs se sont suicidés.

[Lisbert]

L'étranglement et la reddition du camp ont été suivis à la TSF par les arrière-grands-parents, ma mère m'en a déjà parlé, ou dans les Paris-Match dont il nous reste un mètre de ces années, donc pas une indifférence totale...

La mère d'une amie scoute du fiston a publié les mémoires de son arrière-grand-père, capitaine en 1884 d'une des cannonières remontant le fleuve rouge et le delta du Tonkin contre les Chinois (déjà...) et les pirates pavillons noirs.
"Le futur amiral Hallez est engagé dans cette guerre qu'il juge absurde et inutile" selon l'auteure, mais je n'en suis pas encore là, c'est un pavé, que je me suis payé pour Noël et pour l'instant ils ont surtout beaucoup de soucis avec les bancs de sable...

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